Mise en ligne le 9 décembre 2024
” Par-dessus mes habits, on m’a mis une combinaison et après l’instructeur m’a donné quelques explications. Je me suis alors dit : « qu’est-ce que je fais là ! ». Parce que c’était la première fois et qu’il fallait s’allonger sur le ventre et je ne savais pas si j’allais y arriver… Rassurée par Claire, Rémy et l’instructeur je me suis dit : « on y va ! »
Enfin prête avec casque et bouchons dans les oreilles (car c’est très bruyant), les deux instructeurs m’ont portée pour rentrer dans la colonne.
L’air m’a poussé, j’ai senti le froid, j’ai eu l’impression de voler comme un oiseau.
Pour voler, je n’avais pas besoin de mon fauteuil, je l’ai même oublié ! Et ça fait du bien…
C’est difficile de garder son corps à plat sur l’air. Quand j’ai commencé à rouler sur le côté, j’ai cru que j’allais tomber et ça m’a fait penser au film « Dynotopia » quand ils n’arrivent pas à voler et qu’ils tombent par terre !! Heureusement les instructeurs étaient là pour m’aider.
Toutes ces sensations m’ont permis de souffler un peu et d’oublier que j’étais handicapée.
Le lendemain, j’avais mal aux jambes comme si j’avais marché, mon bras gauche était un peu sensible car j’ai essayé de le tendre le plus que je pouvais. Avec l’air qui poussait mon corps, j’ai ressenti mes muscles, ils se sont même détendus. A la fin j’étais fatiguée et le soir j’ai très bien dormi.
J’étais ravie, trop contente car j’attendais ce vol avec impatiente ! C’est une expérience géniale à proposer à d’autres résidents. “
« Encore bravo, vous avez « osé » laisser des vents de plus de 270 km/h vous porter dans cette colonne de verre, exposant votre corps à toutes ces sensations intenses et nouvelles. Un grand merci pour votre confiance et votre oui à chacune de nos propositions. »
Claire Guibert (Educatrice Sportive)