Mise en ligne le 20 février 2025
Le mercredi 19 février, une intervention de sensibilisation a été organisée au sein de l’Université Paris Cité face aux promotions de M1 et M2 du master IDASP (Ingénierie des dispositifs d’aide spécialisée à la personne). Ces étudiants, futurs chefs de projet, seront amenés à concevoir et mettre en œuvre des dispositifs innovants pour accompagner les publics vulnérables.
Pour ce faire, plusieurs experts d’usage, résidant au sein d’établissements pour adultes Envoludia et ayant été formés par l’Académie des experts d’usage, ont été sollicités. Charmand Foucki, Dorian Dessioux, et Catherine Pasquet ont pu partager leurs expériences et témoignages pour éclairer les étudiants et répondre à leurs interrogations.
En échangeant sur les sujets du pouvoir d’agir, de la bientraitance, de l’accompagnement des personnes mais aussi de la maltraitance, les experts d’usages ont apporté aux étudiants un éclairage concret sur les enjeux liés au polyhandicap et à l’autodétermination afin qu’ils intègrent ces dimensions essentielles dans leurs futurs projets professionnels.
C’est dans ce cadre, qu’ Aleyna Agbal a une fonction clé : son rôle de narratrice est de communiquer l’histoire du projet de manière claire et engageante pour informer, motiver et aligner toutes les personnes qui participent de près ou de loin au projet.
Lors de la première phase du diagnostic menée sur le terrain, Aleyna a constaté des lacunes dans la formation des travailleurs sociaux. En effet, ces derniers n’ont pas systématiquement accès à des connaissances approfondies sur l’accompagnement des personnes en situation de handicap, ni sur des concepts clés comme le pouvoir d’agir ou l’autodétermination.
Nous avons hâte de suivre comment ces échanges contribueront à enrichir la formation des futurs chefs de projet engagés dans l’accompagnement des publics vulnérables.
Qu’avez-vous pensé de cette intervention ?
Charmand Foucki : Elle était très bien, franchement enrichissante. Ça permet de mettre les étudiants dans les conditions de la vraie vie, pour qu’ils soient préparés pour leur futur métier.
Dorian Dessioux : Je pense que ça commence à nous ouvrir des portes et peut-être que ça va continuer en s’améliorant. C’était la première intervention d’une longue série, je pense.
Catherine Pasquet : Très très bien, les gens nous écoutaient et ça change ! Je suis prête à refaire une intervention comme ça.
Pourquoi est-ce important de parler ainsi aux étudiants ?
Charmand : C’est important car s’ils font un métier du social, au moins ils sauront dans quoi ils mettent les pieds.
Dorian : Parce que ce sont des futurs professionnels qui vont travailler avec nous et comme ça, ils savent dans quoi ils s’engagent, dans le polyhandicap par exemple.
Catherine : Pour les sensibiliser au handicap, pour qu’ils n’aient pas peur.