La plasticité cérébrale est la capacité du cerveau à s’adapter à son environnement, à se modifier par l’expérience, à apprendre en modifiant l’efficacité des connexions existantes entre les neurones (réseaux). Pour des personnes touchées par des lésions cérébrales, c’est la capacité de leur cerveau à se réorganiser. Le cerveau s’organise en effet plutôt qu’il se régénère.
Chez le bébé ou le jeune enfant touché par une paralysie cérébrale, il est important de comprendre que les fonctions n’étaient pas en place au moment de la lésion, elles ne sont donc pas « perdues », en revanche leur potentiel de développement est impacté… La plasticité cérébrale aide donc à trouver ces fonctions impactées par la lésion. L’efficacité de la réorganisation est variable et elle a des limites : elle dépend de l’âge, elle varie selon les régions/réseaux cérébraux et les fonctions correspondantes.
Les recommandations de la Haute Autorité de Santé seront publiées en octobre 2021, elles complèteront les connaissances apportées par l’étude Novak 2013.
Dans le cadre de la paralysie cérébrale, la faiblesse musculaire a plusieurs origines. La fonction pathologique de l’unité motrice, les co-contractions agoniste-antagonistes, l’hyper résistance, la modification histologique de l’unité musculaire engendrent en effet toutes un déficit de production de force.
En savoir plusProcessus par lequel le système nerveux transforme les sensations en perceptions, c’est à dire organise les informations sensorielles provenant du corps et de l’environnement afin de savoir les utiliser efficacement pour agir (mouvement, comportement ou pensée).
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