Mise en ligne le 6 mai 2024
Depuis son départ d’Envoludia il y a plusieurs années pour se reconvertir au yoga, une ancienne éducatrice de jeunes enfants de la crèche Trotte-Lapins, Anna Rassay, continue de vanter le projet de l’association pour la petite enfance comme étant un solide modèle d’inclusion pour les petits.
La semaine dernière, Anna, a invité un groupe de 35 professionnels de la petite enfance en Islande pour une visite de la crèche RamDam sur Paris. Ces professionnels qui sont très sensibles à la thématique de l’inclusion des enfants en situation de handicap dans leurs propres structures et ont pu rencontrer Nathalie Veneau, directrice du pôle petite enfance chez Envoludia, qui leur a présenté l’association et les outils clés de l’accompagnement des enfants et des parents.
Envoludia gère 6 crèches inclusives dans lesquelles les enfants en situation de handicap sont accueillis avec les enfants valides dans un souci d’accompagnement global précoce. D’ailleurs, entre 15 et 30% des enfants accompagnés sont en situation de handicap selon nos crèches.
Ce qui fait une des forces du modèle de crèches à Envoludia, c’est l’intégration d’un cabinet thérapeutique avec une équipe pluridisciplinaire qui dispense un accompagnement thérapeutique aux enfants porteurs de handicaps pour leur permettre de réduire ou de contourner leur handicap. L’équipe est également là pour soutenir les parents dans leur nouveau rôle de parent.
« Avant d’obtenir une place dans une crèche Envoludia, tout était compliqué et je n’arrivais plus à tenir mon souffle. J’avais une place en crèche traditionnelle. C’était au tout début, on soupçonnait un retard chez ma fille mais on s’est vu rendu compte que c’était plus grave. L’accompagnement n’était pas du tout adapté. Il n’y avait pas de psychomotricienne, pas d’ergothérapeute. »
Elif Soysuren, maman d’une petite fille en situation de handicap
Entretien avec Anna Rassay
Qu’est-ce qui vous a particulièrement marqué dans le projet petite enfance d’Envoludia ?
Ce qui est intéressant, c’est que ça nous pousse en tant qu’éducateur à réfléchir en dehors des barrières. A penser pour tout le monde et voir comme une possibilité de travailler en intelligence avec tout le monde ce qui pourrait être vu comme une difficulté dans un autre endroit.
Pourquoi, selon vous est-ce un modèle à suivre ?
Je trouve que c’est un vrai modèle d’inclusion et je trouve ça bien que ça commence dès la toute petite enfance pour amener des valeurs d’inclusion que les enfants garderont tout au long de la vie autour de la beauté d’être différent et de vivre tous ensemble.
