Mise en ligne le 12 juin 2018
La métapédagogie consiste à cibler les causes profondes des difficultés d’apprentissage et à les traiter (voir ici). Cette approche, que Christine Mayer a contribuée à faire connaitre, va au-delà de la pédagogie et de la didactique; elle ne consiste pas à faire quelques chose en plus mais à faire les choses différemment…
Christine Mayer dirige l’institut Upbraining® de Belfort qu’elle a créé, elle est formatrice ainsi que métapédagogue.
Professeur agrégée de mathématiques, elle cherchait comment enseigner aux élèves à réfléchir et comment les aider à surmonter leurs difficultés. Maman d’un quatrième enfant ayant des difficultés de type autistiques et à qui on a dit à l’âge de 6 ans qu’il ne pourrait jamais apprendre à lire, à écrire et à compter, elle conçut une méthode pour lui apprendre à apprendre. Puis, avant son CM2, elle s’est formée à la méthode Feuerstein. Elle a fondé une association, J’AVANCE, pour faire profiter les parents des fruits de son expérience et travailler avec d’autres enfants. Upbraining® est une synthèse de méthodes et techniques et permet à chacun de développer ses capacités pour aller mieux. Pour aller plus loin : ici
Elle reçoit fréquemment dans ses présentations le soutien de Stella Kaloudis (Formatrice en métapédagogie avec Upbraining® et métapédagogue à Bordeaux)
• Elles peuvent venir de l’apprenant au niveau cognitif (bases cognitives non installées) ou au niveau émotionnel
• ou bien venir de la manière dont on lui a présenté l’apprentissage.
La métapédagogie permet par exemple d’arrêter de croire que la cause est un manque de travail. Le métapédagogue va chercher pourquoi la personne n’est pas motivée pour travailler. La cause profonde est peut-être la peur de l’échec, le manque de confiance en soi, un blocage ou l’enseignant qui n’est pas arrivé à faire ressentir de l’intérêt… Cette approche permet aussi d’arrêter de croire qu’il suffit de répéter et répéter encore pour que la personne apprenne
• Il s’occupe aussi bien de ce qu’il veut enseigner que de la personne à qui elle enseigne,
• suscite le plaisir d’apprendre,
• décortique toute activité pour anticiper les causes des difficultés potentielles,
• connait les 29 fonctions cognitives, ces briques de bases nécessaires à l’apprentissage,
• structure un apprentissage,
• repère les fonctions cognitives que l’apprenant utilise et celles qu’il n’utilise pas lors d’une activité,
• développe ou installe les fonctions cognitives chez l’apprenant dans toutes les intelligences (au sens de Gardner),
• accroît la confiance en soi et la motivation,
• augmente les intelligences cognitives et émotionnelles, …
Une personne qui prend conscience de sa manière de réfléchir, qui reconnait et sait gérer ses émotions, qui sait communiquer devient plus autonome, plus performante, plus confiante, plus active, mieux dans sa tête et en société…
Ces outils regroupent les démarches suivantes :
• les intelligences multiples (Gardner/Rudolph)
• les fonctions cognitives (Feuerstein/Mayer)
• les intelligences émotionnelles (Banyan/Coleman)
• l’écoute active et bienveillante (Rogers/Rosenberg/Barter)
• ils sont adaptés au besoin de l’enfant (Vigotsky/Montessori/de la Garanderie)
• en tirant profit de l’échec : l’erreur devient source d’apprentissage
1. Elle s’adresse aux parents, enseignants, thérapeutes, éducateurs spécialisés, AVS…
2. Elle concerne tous les enfants, mais tout particulièrement adapté aux enfants :
. avec troubles cognitifs, troubles « dys » ou troubles de l’attention
. en souffrance émotionnelle ou ayant des difficultés d’auto-régulation émotionnelle
. précoces ou hauts potentiels, en difficulté d’apprentissage